Sorceleur, tome 1: Le dernier voeu

Sans titre 1Auteur : Andrzej Sapkowski

Editeur : Milady

Genre : Dark Fantasy

Parution : 2003

Pages : 382

Geralt de Riv est un personnage étrange, une bizarrerie de la nature, un mutant qui, grâce à la magie et à un long entraînement, mais aussi grâce à un mystérieux élixir, est devenu un meurtrier parfait. Ses cheveux blancs, ses yeux nyctalopes et son manteau noir effrayent et fascinent. Il parcourt des contrées pittoresques en gagnant sa vie comme chasseur de monstres. En ces temps obscurs, ogres, goules et vampires pullulent, et les magiciens sont des manipulateurs experts. Contre ces menaces, il faut un tueur à gages à la hauteur. Car Geralt est plus qu’un guerrier ou un mage. C’est un Sorceleur. Il est unique. Au cours de ses aventures, il rencontrera une autoritaire mais généreuse prêtresse, un troubadour paillard au grand cœur, et une magicienne capricieuse aux charmes vénéneux. Amis d’un jour, amours d’une nuit. Mais au bout de sa quête, peut-être pourra-t-il prononcer son dernier vœu : retrouver son humanité perdue…


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C’est parti pour lire cette fameuse saga de fantasy devenu culte grâce son adaptation en jeu vidéo. Je n’ai pas encore joué aux jeux (The Witcher), et j’ai donc décidé de lire la saga avant de m’y mettre. J’en entend parler depuis tellement longtemps maintenant que je suis curieuse, sachant que ce n’est pas vraiment dans mon habitude de lire de l’heroic fantasy.

Nous suivons donc Geralt qui est un sorceleur. C’est une sorte de magicien mais en dark. Plus sérieusement, le sorceleur est en fait un magicien bad ass qui se contente de tuer les monstres qui sèment la terreur en échange d’argent. Il fait son job, et met de côté tout sentimentalisme. Il ne tuera jamais un monstre si on ne le paie pas, comme il ne tuera jamais d’être humain même si on lui propose une fortune. Geralt insiste, il n’est pas un tueur à gage, ni un magicien à proprement parler. Dans ce monde, les sorceleurs sont utiles mais assez mal appréciés des habitants. Ils font peur, semblent maudits et leur venue annonce rarement de bonnes choses.

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Je suis daaark

D’ailleurs petite parenthèse : le Sorceleur m’a beaucoup rappelé la saga jeunesse de l’Epouvanteur. Je pense que Joseph Delaney s’est pas mal inspiré de la saga du Sorceleur pour écrire la sienne. Du moins les univers sont très semblables. Les épouvanteurs chassent monstres et autres joyeusetés en échange d’argent et sont détestés par tout le monde malgré leur utilité. Je dis ça je dis rien. Fin de la parenthèse.

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tiens tiens…

Pour en revenir au Sorceleur, ce premier tome est en fait un recueil de nouvelles. L’intrigue de la série n’est pas encore mise en place et ce premier tome nous permet de rencontrer pas mal de personnages, permettant de se familiariser avec l’univers. La particularité de ce premier tome, c’est que chaque nouvelle est en fait une reprise de conte. Nous allons retrouver notamment la Belle et la Bête, Blanche-Neige, la Belle au bois dormant… J’ai beaucoup apprécié ces détournements de contes qui ajoutent à ce premier tome un petit quelque chose.

J’ai beaucoup apprécié le personnage de Geralt. Il tente de remplir son rôle de sorceleur en faisant abstraction de toute émotion, et pourtant c’est un grand sentimentaliste (en particulier avec les femmes, petit cochon va!). On s’attache facilement à lui, de même pour les personnages récurrents qui croiseront sa route. On en sait assez peu au final de l’intrigue et du but de cette saga vu que ce premier tome nous narre surtout le quotidien d’un sorceleur.

Dans tous les cas, j’ai beaucoup aimé ce tome introductif et je suis déjà entrain de lire le deuxième tome, preuve que j’ai plutôt bien accroché à cet univers après tout !

8/10

 

 


18 réflexions sur “Sorceleur, tome 1: Le dernier voeu

  1. De mon côté j’ai fait l’inverse, j’ai lu les livres après avoir fini les jeux qui sont absolument géniaux. Le 3 est même un des meilleurs auxquels j’ai jamais joué.
    Pour les livres j’ai bien aimé la saga même s’il y a quelques longueurs notamment quand on quitte le format des nouvelles au niveau du tome 3 mais une fois que l’intrigue est bien lancée difficile de lâcher le livre.

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  2. Ah… Le Sorceleur. Que de bons souvenirs ces livres. Tu fais bien de lire cette superbe saga avant de faire les jeux, l’expérience vidéoludique n’en sera que décuplée (surtout sur Wild Hunt où les références et connexions sont beaucoup plus importantes que lors des 2 premiers jeux).
    J’aime beaucoup comment l’auteur, par le biais des nouvelles, nous fait découvrir l’univers sans jamais nous l’imposer (et nous assommer avec un traité didactique sur comment le monde tourne – défaut qu’on trouve assez souvent dans les romans fantasy je trouve – mais c’est un avis tout personnel).
    Et comme tu le précises, les détournements de contes sont savoureux.
    Bref, tu t’es embarquée pour une superbe aventure, le genre d’aventure (couplée avec par la suite les jeux) qui reste vraiment en mémoire pour ma part.
    Je suis d’ailleurs curieux de voir l’adaptation en série tv que va nou sortir Netflix.

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  3. Ah, quand on commence à lire les aventures de Geralt, on a qu’une envie, c’est de continuer ! J’ai fait le cheminement inverse, j’ai tant aimé the Witcher 3, j’ai ensuite voulu lire les livres (j’ai lu les deux premiers) tant je voulais retourner dans cet univers. Si tu as aimé le premier tome, il y a de grandes chances que ça continue à te plaire. J’ai moins aimé le 2e livre, mais ça continue dans la même veine. J’aime particulièrement les ambiguïtés dans cette saga : personne n’est noir ou blanc, ni Geralt, ni Yennefer, ni les monstres, ni les humains…cela rend l’univers vraiment riche et intéressant, profond, à mon sens. 🙂

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    1. J’ai lu le tome 2 et j’ai moins aimé que ce premier tome effectivement ! Mais j’aime beaucoup l’univers et comme tu dis je trouve ça génial que personne ne soit totalement blanc ou noir ! Les personnages ont de la profondeur du coup 🙂

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    2. Je reviens sur mon commentaire, maintenant que j’ai entamé la lecture du premier tome. L’univers du Sorceleur tient ses promesses, mais, nom d’une pipe, qu’a donc fait Bragelonne/Mylady avec cette traduction en français ? Il y a des phrases qui ne veulent rien dire ou sont juste posées là sans cohérence aucune. Pour la plus grande maison d’édition française de fantastique, ça fait tache.

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      1. Oui c’est vrai qu’il y a des phrases assez étranges, ça me donnait la sensation, surtout au niveau des dialogues, que les personnages se parlaient sans se comprendre. Ça donne des dialogues assez incohérents.

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  4. J’avais essayé une fois de me lancer dans cette saga, mais je crois pas que c’était ce livre vu que y’avait pas de nouvelles dans le mien (bref, cette phrase n’a aucun sens XD).
    Et j’ai pas du tout aimé le style d’écriture, du coup j’avais arrêté rapidement.
    En tout cas, faut que je joue aux jeux ^.^

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  5. L’un de mes jeux préférés. Le livre traîne dans ma bibliothèque, il faut que je m’y colle.
    Qui a précédé qui, le jeu ou le livre ? J’avais un doute, me méfiant des romans tirés de jeux vidéos.

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  6. Excellente idée de lire les romans avant de faire les jeux, The Witcher 3 étant un peu le rêve ultime des lecteurs qui voulaient voir cet univers prendre vie. La lecture risque de se compliquer avec le tome 3 et les suivants par contre.

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    1. Compliqué dans quel sens? L’écriture ou l’univers?
      Oui j’ai longtemps hésité à faire le jeu avant de lire les livres (ce que j’avais fais pour Metro 2033 où les jeux m’ont largement aidé à me représenter l’univers du livre). Mais finalement j’ai opté pour les livres mais je pense faire The Witcher 3 très bientôt 🙂

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      1. L’écriture. Les deux premiers romans sont des recueils de nouvelles, à partir du 3ème, l’auteur commence vraiment un cycle. Et disons qu’il a des problèmes de rythme, Sapkowski n’est pas l’auteur le plus « fluide » qui soit.
        Après, peut-être que le fait d’être moins habituée que je ne l’étais à lire de l’héroic-fantasy va te rendre moins sensible à ça.

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